Ciné: La fille coupée en deux
Quand Chabrol prend son temps...
Résumé:
Gabrielle est miss météo sur une chaine locale (et surtout, elle est mignonnne). Charles est un écrivain local imbu de sa personne. Paul est un fils à papa mort (mais maman est bien vivante). Gabrielle aime Charles. Paul aime (ou veut s'en convaincre) Gabrielle et déteste Charles qui le lui rend bien. Forcément, à un moment ou à un autre, cela va coinçé!!!!
Les mythes chabroliens. La mort, la peur de vieillir (ça va de paire!!!), la jeunesse, la bourgeoisie de province, le star systeme, les apparences et leur sauvegarde. Tout y est. Et là, en plus, il prend vraiment son temps.
Plus que l'histoire, qui est finalement très simple, Chabrol s'attache à décrire des personnages, des caractéres. Chacun est un peu la caricature de lui même. Seule la jeune fille, l'ingénue, l'amoureuse, l'allumeuse, la naïve reste finalement assez imprévisible et ne pourra rien faire d'autre qu'être la victime de toute cette faune qui gravite autour d'elle. Comme si elle n'avait pas de libre arbitre. Et, du fait de ce tempérament un peu girouette et surtout naïf, on ne sait jamais vraiment dans quelle direction elle va aller. Elle est coupée en deux. Quoi dire de mieux???? Et c'est autour d'elle que se contruit l'histoire et le drame. Elle est là, plantée, elle assiste au jeu de massacre, sans réellement prendre parti et surtout, sans réagir à autre chose qu'à ses sentiments.
Mais, malgré une histoire simple, beaucoup de choses restent obscures. Qui est ce jeune garçon dans la famille de Paul, son ange gardien, son souffre-douleur? Quelle est l'origine de cette haine féroce entre Paul et Charles? Quelle relation entretiennent ou ont entretenu Charles et son attachée de presse (Mathilda May, toujours aussi... bandante! (Il faut appeler un chat, un chat!!!))? Est-ce que l'histoire de la mére est vraie ou est-ce une manipulation supplémentaire?
Autant de questions qui font que l'on sort de là pas forcément comme d'un film de Lynch (surtout pas Inland Empire), mais pas loin.
Mais, à trop vouloir prendre son temps et s'attacher aux personnages, on reste tout de même un peu sur sa faim. Et, même si les acteurs finissent pas être parfaits, au début, certains dialogues sont convenus voire artificiels. La diction est trop propre pour être honnête. Et, en connaissant un peu l'oeuvre de Chabrol, on peut se dire que ce n'est pas un film d'une originalité hors du commun. Il enfonce là un clou sur lequel il a déjà beaucoup tapé.
En résumé, oui c'est un bon film. Oui, c'est un bon Chabrol. Est-ce que c'est faire la fine bouche que de dire qu'il a déjà fait mieux et surtout qu'il enfonce des portes qu'il a lui-même ouverte? Je ne sais pas mais...
Unikokidikeussaiparfoiprochedelacarikatur
ps: Et j'ai trouvé pourquoi vous aviez des sales cadres avec IE sur les vidéos. Et je les ai enlevé. Je suis allé trifouiller dans le code source. Oui, c'est vrai!!!!!
Résumé:
Gabrielle est miss météo sur une chaine locale (et surtout, elle est mignonnne). Charles est un écrivain local imbu de sa personne. Paul est un fils à papa mort (mais maman est bien vivante). Gabrielle aime Charles. Paul aime (ou veut s'en convaincre) Gabrielle et déteste Charles qui le lui rend bien. Forcément, à un moment ou à un autre, cela va coinçé!!!!
Les mythes chabroliens. La mort, la peur de vieillir (ça va de paire!!!), la jeunesse, la bourgeoisie de province, le star systeme, les apparences et leur sauvegarde. Tout y est. Et là, en plus, il prend vraiment son temps.
Plus que l'histoire, qui est finalement très simple, Chabrol s'attache à décrire des personnages, des caractéres. Chacun est un peu la caricature de lui même. Seule la jeune fille, l'ingénue, l'amoureuse, l'allumeuse, la naïve reste finalement assez imprévisible et ne pourra rien faire d'autre qu'être la victime de toute cette faune qui gravite autour d'elle. Comme si elle n'avait pas de libre arbitre. Et, du fait de ce tempérament un peu girouette et surtout naïf, on ne sait jamais vraiment dans quelle direction elle va aller. Elle est coupée en deux. Quoi dire de mieux???? Et c'est autour d'elle que se contruit l'histoire et le drame. Elle est là, plantée, elle assiste au jeu de massacre, sans réellement prendre parti et surtout, sans réagir à autre chose qu'à ses sentiments.
Mais, malgré une histoire simple, beaucoup de choses restent obscures. Qui est ce jeune garçon dans la famille de Paul, son ange gardien, son souffre-douleur? Quelle est l'origine de cette haine féroce entre Paul et Charles? Quelle relation entretiennent ou ont entretenu Charles et son attachée de presse (Mathilda May, toujours aussi... bandante! (Il faut appeler un chat, un chat!!!))? Est-ce que l'histoire de la mére est vraie ou est-ce une manipulation supplémentaire?
Autant de questions qui font que l'on sort de là pas forcément comme d'un film de Lynch (surtout pas Inland Empire), mais pas loin.
Mais, à trop vouloir prendre son temps et s'attacher aux personnages, on reste tout de même un peu sur sa faim. Et, même si les acteurs finissent pas être parfaits, au début, certains dialogues sont convenus voire artificiels. La diction est trop propre pour être honnête. Et, en connaissant un peu l'oeuvre de Chabrol, on peut se dire que ce n'est pas un film d'une originalité hors du commun. Il enfonce là un clou sur lequel il a déjà beaucoup tapé.
En résumé, oui c'est un bon film. Oui, c'est un bon Chabrol. Est-ce que c'est faire la fine bouche que de dire qu'il a déjà fait mieux et surtout qu'il enfonce des portes qu'il a lui-même ouverte? Je ne sais pas mais...
Unikokidikeussaiparfoiprochedelacarikatur
ps: Et j'ai trouvé pourquoi vous aviez des sales cadres avec IE sur les vidéos. Et je les ai enlevé. Je suis allé trifouiller dans le code source. Oui, c'est vrai!!!!!